Dans un secteur commercial où la concurrence est vive et où l’instantanéité est une arme aussi puissante que la fidélité, il est essentiel de connaître ses clients et de pouvoir communiquer avec eux. Or, au cours de la dernière décennie, le cadre de ce défi s’est profondément modifié en raison notamment de la multiplication des objets mobiles et connectés et de l’amélioration constante de la technologie.
Le mobinaute est désormais suréquipé et sur-informé.
Quelle que soit la tranche d’âge, de 16 à 65 ans, l’importance des mobinautes est sensiblement la même. Seule la catégorie des 35-49 ans se démarque par un taux d’équipements très élevé. Toutefois les plus de 55 ans et les moins de 18 ans sont en train de combler leur retard. L’écart est plus net quand on regarde le profil socio-économique des mobinautes, puisque les CSP+ et les CSP- représentent près de 65 % du total. La répartition homme/femme est pratiquement égale. Enfin, les mobinautes sont plus de 80 % à déclarer utiliser leurs appareils tous les jours ou presque.
Depuis les premiers téléphones portables jusqu’aux toutes récentes smartglasses, la technologie mobile n’a jamais cessé de progresser. Les appareils sont devenus plus légers et plus performants. Aujourd’hui, on distingue 4 grandes catégories d’objets connectés :
Précisons que le mobinaute est habitué à slalomer entre ces différents appareils. Il est d’ailleurs fréquent que le matin, il cherche un produit avec son PC, qu’il compare plus tard les prix sur sa tablette et qu’il finalise son achat le soir, sur son smartphone.
À la différence du PC qui est généralement considéré comme un équipement familial que l’on partage, les appareils mobiles, et notamment les smartphones, sont des appareils très personnels. Il est très rare que quelqu’un prête son smartphone à un proche ou à un collègue. Cela tient à la quantité d’informations personnelles qui se concentrent dans un smartphone. Boîte de messagerie, album photo, dossier de travail, agenda, etc. Le smartphone est un peu le couteau suisse de l’aventurier urbain, car il permet de stocker et d’échanger des données, mais il permet aussi d’en créer grâce à son clavier, à sa caméra, à sa mémoire ou aux différentes applications téléchargées.
Le mobinaute ne se sépare donc jamais de son appareil. D'ailleurs la perte ou l’oublie de son smartphone est l’évènement qui le stresse le plus. Une étude récente de GfK révélait que 56 % des mobinautes passent une heure par jour sur leur smartphone et qu’ils sont 13 % à y passer plus de 3 heures par jour.
Il aura fallu moins de 5 ans pour que le smartphone s’impose dans notre environnement. Avec 31 millions de mobinautes en France, on ne peut plus parler d’une catégorie isolée. Si tous les objets connectés remplissent plus ou moins les mêmes fonctions, chacun d’eux, par sa forme et sa conception, est d’abord pensé pour un usage spécifique.
Le mobile reste le canal prépondérant dans une stratégie de génération de trafic en point de vente. En effet, quoi de plus impactant que d'envoyer des offres promotionnelles personnalisées à vos clients sur leurs mobiles ? Ainsi, en mobilité, vous captez cette génération de mobinautes, sensibles aux communications réalisées sur son mobile. Ce dernier devient le meilleur canal pour augmenter votre chiffre d'affaires.
La diversification des objets connectés est donc en marche. Chaque foyer abrite près de 7 objets connectés différents. Ce chiffre va continuer à croître, car les objets connectés ce sont aussi de nouveaux modèles de réfrigérateurs intelligents, des chaudières qui se régulent toutes seules, des caméras qui détectent les intrus et donnent l’alerte… Pour un commerçant, le mobinaute est donc tout, sauf un consommateur insaisissable.
Alors allez-y, les SMS marketing et les emailing pro c'est maintenant !