Il y a 5 ans maintenant, lors d’une réunion avec une association de dirigeants d’entreprise (APM, association pour le progrès du management, www.apm.fr ), Jocelyn Denis, notre CEO, a eu la chance de rencontrer M Eric Julien, le fondateur de l’Association Tchendukua.
Une belle rencontre
Lors de cette rencontre, il a découvert un peuple simple, les Kogis, dont les valeurs d’entraide l’ont marqué à vie. Ces “indiens” étaient en train de survivre dans un milieu naturel difficile en raison de la déforestation des forêts sud-américaines, l’accélération du gigantisme économique (le toujours plus) détruisant leur habitat d’origine. Attaché à des valeurs humaines fortes à titre personnel, comme pour Digitaleo, Jocelyn s’est inspiré de ces combattants de la vie et a décidé de faire quelque chose pour leur venir en aide avec son groupe APM :
"J’ai compris qu’on avait beaucoup à s’inspirer en entreprise des pratiques de nos amis les Kogis :
1/ Un socle de vie communautaire solide basée sur des valeurs fortes,
Chez Digitaleo, l’équipe elle même a défini ses valeurs et ses bonnes pratiques quotidiennes afin de vivre en harmonie au quotidien.
2/ L’entraide et le participatif pour réaliser les projets ensemble,
Chez Digitaleo, nous avons décidé que les salariés doivent participer au delà de leur fiche de poste dans des projets transverses en lien avec la stratégie
3/ Cultiver notre culture d’entreprise en donnant du sens aux actes quotidiens
Chez Digitaleo, nous avons co-écrit en 2012 une vision de l’entreprise en 2020, démontrant que c’est avant tout une aventure collective, et pas simplement une stratégie avec des chiffres."
Les raisons de notre engagement
Les raisons qui ont fait que Jocelyn se lance dans le projet sont multiples. La première est tout simplement le bouleversement qu’a engendré la vision de cette population précolombienne en train d’essayer de survivre. La compréhension de ce qu’étaient vraiment les valeurs d’entraide lui sautèrent aux yeux. L’incohérence de notre monde étalée devant lui, il se dit qu’on ne pouvait pas continuer de fermer les yeux sur ce qu’il se passe.
La deuxième raison fut d’apporter un rêve commun chez Digitaleo. La façon dont les Kogis vivent les uns pour les autres et non pas seulement les uns avec les autres, fit germer l’idée de faire transparaître cette philosophie au sein de sa société. Digitaleo est peut-être loin en distance de cette civilisation mais en devient très proche dans sa vie interne.
La troisième raison est l’envie de vivre une aventure collaborative et placée sous le signe du partage. La mondialisation et le digital offrent aujourd’hui un monde sans frontières et des possibilités de collaboration sans précédent. Pourtant notre société n’a jamais été autant auto-centrée. Il était donc temps de faire un bras de fer à cette idée. Les valeurs d’une entreprise peuvent dépasser les frontières. Jocelyn voulait rendre aux Kogis ce qu’ils lui ont apporté dans la structuration des fondamentaux du projet Digitaleo.
Heureux qui comme Digitaleo, a fait un beau voyage...
Aujourd’hui, la fin du voyage approche et la parcelle de terre promise est prête à accueillir ses magnifiques habitants. Émus de voir leur réaction face à cette nouvelle vie qui s’offre à eux, voici quelques images des 50 hectares de terre remis, futur lieu d’harmonie et de vitalité :
Quelles débouchées par la suite ?
Cet engagement et ce projet nous ont permis d’acquérir une véritable inspiration sur les valeurs que nous souhaitons intégrer chez nous. Nous espérons que cette aventure permettra de faire progresser les entreprises sur leur vision des relations humaines.
Les jeunes générations qui arrivent ont bien compris la force du partage et de la coopération. Afin de pouvoir les intégrer dans le monde du travail, les sociétés se doivent de prendre du recul dans leur gestion humaine. Le cas échéant, le risque est de voir arriver un clivage entre les valeurs des futurs actifs et les entreprises.
Cette rencontre a donc laissé une empreinte dans l’ADN de Digitaleo. Chaque recrutement d’un collaborateur se veut le plus naturel possible et les valeurs doivent être véhiculées dès l’entretien. Chez nous, cela a permis à chacun des collaborateurs de venir travailler tous les jours en restant eux-mêmes.
Un mot pour la fin : "Merci les Kogis !"
