La longueur idéale d’une newsletter est un sujet sur lequel tous les Responsables Communication doivent un jour se pencher. Le nombre de mots que contient un texte est un critère qui influe directement sur les taux de lecture et de conversion d’un prospect en client. Des études démontrent que la quantité est aussi un facteur de qualité et qu'il faut en tenir en compte quand on rédige une newsletter. Découvrez quelle est la longueur idéale d'une newsletter pour une campagne de communication locale efficace.
Prendre en compte la pression publicitaire
Différentes études estiment qu’une personne reçoit en moyenne un millier de messages commerciaux dans la journée. Ce chiffre très estimatif comptabilise l’ensemble des moyens de communication des entreprises, les panneaux publicitaires, les publicités radio et TV, les prospectus, etc., mais aussi les emails ou les SMS. Ce chiffre varie fortement selon les modes de vie des personnes que l’on étudie, notamment s’il s’agit d’une population urbaine ou d’une population rurale.
Ces études pointent également la participation croissante de la communication digitale dans ce chiffre moyen. Dans toute cette forme de pression publicitaire, la solution newsletter représente un support à part. Elle est la seule à rechercher la conversion d’un prospect en client en utilisant un mode de communication principalement basé sur la transmission de renseignements de qualité.
Les règles de base de la newsletter
Aujourd’hui, plus de la moitié des emails sont d’abord lus sur un téléphone mobile. En quelques secondes, ils peuvent être effacés ou au contraire conservés afin d’être lus plus tard, au bureau ou à la maison, et ce, sur un terminal plus confortable comme un PC ou une tablette. La décision se prend en quelques secondes.
Quelques règles de base permettent d’améliorer le taux d’ouverture et de lecture avant l'envoi d'une newsletter :
- La structure : la newsletter doit être organisée. Les thèmes abordés doivent être traités dans des paragraphes séparés. Ces thèmes doivent être hiérarchisés entre les sujets importants, prioritaires, et les sujets secondaires.
- La présentation : de façon générale, une newsletter doit être composée d’un texte et d’une ou plusieurs illustrations (image ou vidéo).
- La longueur : cela dépend d’abord du thème traité. On doit toujours chercher à être clair et concis. Eviter les textes trop longs ! En effet, cela nuit à la lisibilité du message et lasse vos lecteurs.
Les éléments qui influent sur la longueur
La newsletter doit démontrer la compétence et le savoir-faire du commerçant dans son domaine d’activité. Cet envoi emailing doit donc communiquer des informations utiles et pas seulement à caractère commercial.
Il est néanmoins compliqué de déterminer si l’on donne assez d’informations au lecteur ou si au contraire, on lui en donne beaucoup trop. Dans tous les cas, une newsletter n’est pas supposée détailler l’intégralité d’une offre ou des produits d’un catalogue.
La lecture d’une newsletter se résume souvent à un simple balayage afin de mesurer l’intérêt du contenu. Si c’est le cas, la newsletter va inciter le lecteur à se rendre sur le site marchand où il trouvera toutes les informations qu’il recherche. Cette action fait grimper le taux de clic, ce qui est révélateur de la qualité de la newsletter et de l’engagement des lecteurs.
La bonne longueur de vos newsletter
Pour beaucoup de responsables de la communication, une bonne newsletter doit se situer entre 350 et 500 mots. Mais en réalité, comme dans toute chose, ce qui est bon pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres.
On peut en déduire qu’il n’y a pas de réponse avérée sur la longueur idéale d’une newsletter. En réalité, cet aspect quantitatif fait partie des aspects qualitatifs du bulletin d’information de l’entreprise.
Ce qui importe c’est que le texte soit fluide, qu’il utilise un vocabulaire adapté au secteur d’activité et qu’il soit compréhensible par les lecteurs. Il doit surtout apporter des informations nouvelles, utiles et fiables.
Pour déterminer le nombre de mots idéal de votre newsletter, vous devez réaliser des tests A/B, ces fameux tests qui permettent de mesurer l’impact qu’a un changement de version sur l’atteinte d’un objectif (ouverture, lecture, clic, validation, remplissage d’un formulaire, etc.).
Toutefois, et même si vous obtenez une réponse claire et précise à cette question, vous pouvez parfaitement alterner en proposant des textes courts et des textes longs.
Finalement, la réussite d’une newsletter, c’est que le lecteur lise le texte jusqu’au bout.
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